Pour répondre au désir grandissant des militant.e.s pour la justice climatique d'appuyer les diverses luttes sociales, le HUB organise une conférence virtuelle composée d'une série d'ateliers explorant les liens entre la justice sociale, la décolonisation et la défense de l'environnement. C'est à travers une dizaine de conversations avec des invité.e.s que l'organisation tentera d'outiller les participant.e.s afin qu'iels deviennent de meilleur.e.s allié.e.s et ainsi bâtir un mouvement vaste, inclusif et intersectionnel.
Cette conférence virtuelle sera tout sauf ennuyante, car elle inclura :
En expliquant les conventions de sa communauté entourant l'ouverture d'un rassemblement, Ellen Gabriel nous accueillera sur le territoire Haudenosaunee, où se trouve l'équipe du HUB. En même temps, Ellen posera un regard critique sur cette pratique et expliquera ce que représente, pour elle, une vraie reconnaissance du territoire dans une perspective décoloniale.
Ce panel présentera un nouveau rapport issu du travail de recherche effectué par Marouane Joundi, en partenariat avec le HUB. Lors de sa présentation, Marouane nous partagera son recensement des arguments soutenant la valeur stratégique d'une convergence des luttes. Cette présentation se fera sous forme de dialogue avec Dr Jen Gobby, chercheuse, militante et auteure du rapport « Plus puissants unis : Réflexions du mouvement sur la décarbonisation et la décolonisation du prétendu Canada ».
Kay Thellot et Tasnim Rekik animeront un atelier dans lequel elles aborderont respectivement le racisme anti-noir et l’islamophobie. Elles parleront de la manière dont ces formes de racisme se manifestent dans le contexte québécois ainsi que les conséquences sur le bien-être, l'identité et l'estime de soi des personnes noires et/ou musulmanes. L’espace sera ouvert aux interactions et au partage. Cet événement n’aura pas de transcription en direct.
*Afin de garantir un espace socialement, spirituellement et émotionnellement sécuritaire, l’atelier sera ouvert aux personnes autochtones, noires et racisées seulement.
Animé par Lourdenie Jean, l'atelier sera divisé en deux parties distinctes. L’atelier anti-oppression 101 vise à introduire les dynamiques du pouvoir par une exhaustive analyse des modèles oppressants, alors que l’atelier anti-oppression 102 a pour but de passer de la « théorie » à la pratique en outillant les militant.e.s. Dans l’ensemble, le parcours priorise une formule ludique en abordant les concepts par le biais d'activités participatives. Le deuxième atelier aura lieu le dimanche 7 mai à 10h.
*Veuillez suivre les 2 ateliers.
Qu’est-ce que le militantisme ? Qui est activiste ? Quels rapports se cachent derrière ces réflexions ? C'est dans le cadre d'une discussion guidée par Lourdenie Jean que nous créerons un espace pour réfléchir à ces questions et tenter de déconstruire nos visions de l'activisme et de l'engagement, grandement influencées par les structures oppressantes.
Dans les espaces militants, on parle souvent de l'importance de la justice climatique et de l'intersectionnalité. Cependant, on ne parle pas aussi fréquemment de la façon dont les organisateur.rice.s, individuellement, développent ces perspectives. En s'intéressant aux histoires d'organisation et d'évolution personnelle d'Ashley Torres, d'Isabelle L'Héritier et de Louis Ramirez, trois activistes du mouvement climatique, cette discussion, filmée à l'avance, explore comment iels ont appris à fusionner climat et justice sociale et pourquoi c'est important pour iels.
Cet événement fera un retour sur la campagne Pas de justice climatique sans justice sociale, qui a mis en évidence l'urgence et la nécessité de placer les personnes autochtones, noires et racisées ainsi que leurs préoccupations au centre des luttes pour le climat. Si toutes les luttes de justice sociale et raciale semblent connectées avec la crise climatique, l’heure est-elle à la convergence des luttes ? May Chui et Mostafa Henaway tenteront de répondre à cette question en compagnie de Tasnim Rekik.
Grâce à Melissa Mollen Dupuis, nous aurons l'occasion de reconnecter tous nos sens avec la nature et d’entendre une perspective autochtone sur la connexion des luttes pour le territoire, la solidarité, la justice sociale et l’interdépendance des peuples avec le milieu naturel. Ce bain de forêt sera accessible de chez toi, alors que Melissa sera en nature.
L'animatrice de ce panel, Olepika Takpanie Kiguktak, abordera des questions entourant la défense du territoire. À quoi ressemble le travail des défenseurs de la terre et de l'eau ? Quels sont les liens avec le mouvement climatique ? Comment les personnes allochtones peuvent-elles supporter les individus et les groupes autochtones ? Nos invités Skyler Williams et Michaël Paul, dit Kuekuatsheu, sont impliqués dans diverses luttes pour la défense du territoire, notamment 1492 Land Back Lane et l'opposition au projet GNL/Gazoduq. Notre troisième invité, Samuel Rainville, a développé une expertise en sécurisation culturelle.
Le premier panel de YIWA (Young Indigenous Women Action) sera animé par la fondatrice, Olepika Takpanie Kiguktak, et donnera la parole à trois femmes autochtones impliquées à travers le Québec : Olivia Lya Thomassie, Uapukun Mestokosho, Maïtée Labrecque Saganash et Laura Fontaine. Elles aborderont des sujets qui sont importants pour elles comme leurs territoires, leurs identités, leurs luttes quotidiennes, leurs parcours inspirants et leurs motivations.
Animé par Lourdenie Jean, cet atelier est la deuxième partie de la série d'ateliers anti-oppression et intersectionnalité en environnement. L’atelier anti-oppression 101, qui sera donné le mardi 4 mai à 19h, vise à introduire les dynamiques du pouvoir par une exhaustive analyse des modèles oppressants. L’atelier 102, quant à lui, a pour but de passer de la « théorie » à la pratique en outillant les militant.e.s. Dans l’ensemble, le parcours priorise une formule ludique en abordant les concepts par le biais d'activités participatives.
*Veuillez suivre les 2 ateliers
Ce panel débutera avec des commentaires d'Ellen Gabriel, Land Defender de la communauté de Kanehsatà:ke, sur les critères d'un allyship productif. Puis le Directeur du HUB, Tom Liacas, animera une discussion avec Louis Ramirez, qui appuie le travail d'Ellen depuis quelque temps. Cette dernière discussion présentera notamment des pistes d'actions concrètes que peuvent prendre les militant.e.s pour appuyer les diverses luttes autochtones.
En vous inscrivant à notre liste d’envoi, vous recevrez les mises à jour sur la conférence, le calendrier final de celle-ci ainsi que les ressources offertes aux participant.e.s et les liens Zoom pour les événements virtuels.
**Ce n’est pas nécessaire de remplir le formulaire si vous étiez déjà inscrit.e.s aux formations antérieures du HUB.
Voici une liste regroupant des recommandations de ressources pertinentes de nos allié.e.s. La première section porte sur l’anti-oppression et la solidarité avec les mouvements pour la justice sociale, la deuxième sur la décolonisation et la solidarité avec les luttes autochtones et la dernière sur comment bâtir et soutenir des mouvements sociaux.
Tous les événements Zoom auront une transcription en direct en français. De plus, la présence d’une étoile à la fin du nom d'un événement dans notre calendrier indique que la traduction simultanée anglais-français sera disponible.