Sara (elle) est une formatrice, facilitatrice et organisatrice qui a grandi sur les territoires non cédés de la nation algonquine, à soi-disant Ottawa. Sara s'implique dans le mouvement pour la justice climatique à Tio'tià:ke (Montréal) depuis 2019 et est actuellement active auprès de Climate Justice Montréal et de Research for the Frontlines. Elle est une socialiste et féministe dévouée qui se consacre à la construction d'un monde viable pour tous et toutes.
Jaouad (il) est un organisateur et militant qui a grandi sur les territoires non cédés de la nation Abénaquis, à sois-disant Sherbrooke. Il habite à Tio'tià:ke (Montréal) depuis 2008, où il a étudié en histoire et a milité au sein de plusieurs mouvements sociaux (étudiant, syndical, anti-raciste, écologiste, pour le droit au logement etc.). À travers ses implications, il a toujours cherché à créer des relations entre les différents systèmes d’exploitation et d’oppression afin de nourrir une convergence des luttes entre les différentes luttes sociales. L’éducation populaire et la transmission des connaissances et des savoir-faire sont au cœur de ses préoccupations et des priorités qu’il désire mettre en œuvre au sein du HUB.
Tess (iel) a grandi sur le territoire non cédé de la nation mi’kmaq, dans le soi-disant Nouveau-Brunswick, et vit aujourd’hui à Tio’tià:ke (Montréal). Iel s’est engagé·e dans le mouvement pour la justice climatique en 2019, en organisant des grèves scolaires dans le cadre de Fridays for Future. Depuis son installation à Tio’tià:ke, iel a pris part à plusieurs initiatives d’entraide et de mobilisation collective. Actuellement, iel concentre son énergie sur les luttes des locataires. Tess s’intéresse particulièrement à la mobilisation de quartier, aux politiques préfiguratives, ainsi qu’à la création de liens de solidarité et d’apprentissage mutuel entre les mouvements sociaux.
Mackenzie Burnett (elle) est une activiste vivant sur le territoire du Traité 6 à Saskatoon. Après avoir étudié l'environnement à l'Université McGill, elle est retournée dans sa province natale, l'Alberta, où elle a travaillé à l'avancement d'une communauté circulaire. En 2021, elle a déménagé à Saskatoon et a commencé à s'organiser avec Climate Justice Saskatoon. En 2023, elle a co-fondé le Saskatoon Climate Hub. Elle est également étudiante à la maîtrise à l'Université de Saskatchewan, où elle collabore avec des partenaires du secteur industriel et des détenteurs de savoirs autochtones et locaux dans le nord de la Saskatchewan sur le projet Developing Eco-Restoration Together (DERT).
Zaël (elle/iel) est une organisatrice, cinéaste et militante qui a grandi sur les territoires non cédés de la nation Kanienʼkehá꞉ka à Tio'tià:ke (Montréal). Elle s'est impliquée dans diverses luttes et organisations au fil des ans, notamment dans le mouvement des jeunes pour le climat 2019-2020. Son parcours l'a également amenée à s'impliquer dans des mouvements queer/trans, anticoloniaux, étudiants, féministes et autres combats variés. Ses différentes expériences l'ont amenée à se concentrer sur l'interconnexion entre les luttes, la construction à long terme de mouvements sociaux et à mettre l'accent sur l'éducation politique et militante. La remise en cause des structures de pouvoir est au cœur de ses préoccupations. Parallèlement à ses engagements, Zaël maintient une pratique artistique dans le monde du cinéma underground indépendant.
Ayo Ogunremi (il) est un militant politique basé à Montréal, sur le territoire non cédé des Kanienʼkehá꞉ka. Il a étudié à l’Université McGill, où il s’est engagé dans des mouvements pour la justice climatique, la justice migrante, les droits des travailleurs·euses et la solidarité avec les peuples autochtones. Ses engagements actuels portent sur l’éducation politique socialiste, ainsi que sur les luttes syndicales et locatives.
Amanda Harvey-Sánchez (elle) est une organisatrice, activiste-chercheuse et éducatrice latina basée à Toronto. Fille d'un climatologue et d'une enseignante, Amanda a été attirée par le mouvement pour la justice climatique en travaillant sur la campagne de désinvestissement des combustibles fossiles de son campus à l'Université de Toronto en 2015. Depuis, elle a eu l'occasion de participer à des campagnes et des projets communautaires et axés sur la justice au Canada, aux États-Unis, en Inde et en France. Elle termine actuellement son doctorat à l'Université de Toronto, sur la vie sociale et politique de l'organisation de la jeunesse pour la justice climatique au Canada.
Ayant grandi sur les territoires non cédés de la nation Kanienʼkehá꞉ka à Tio'tià:ke (Montréal), Florence (elle) s’implique au sein de mouvements pour la justice climatique. Elle se passionne également pour les arts, en particulier la musique, la littérature et le théâtre, en tant que moyens de communication et d’éducation politique.
Michelle Xie (elle) est une organisatrice communautaire, artiste et étudiante en sociologie à l’Université de Colombie-Britannique. Elle vit et étudie sur les terres non cédées des peuples Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh. Son travail relie la justice climatique et la justice pour les personnes en situation de handicap, en créant la solidarité communautaire à partir des riches traditions de l’éducation politique et populaire, et en s’engageant dans une pratique abolitionniste en faveur de la libération collective. Michelle est coordinatrice de Climate Justice UBC, créatrice et rédactrice en chef de l’anthologie Water Damaged Paper, et responsable de la résilience climatique au Climate Hub de l’Université de Colombie-Britannique. À travers ces rôles et au-delà, elle se consacre à la promotion d’espaces anti-oppressifs et sensibles aux traumatismes pour une transformation personnelle et systémique fondée sur des pratiques d’imagination radicale, de solidarité entre les mouvements et l’entraide.
Laura Doyle Péan (iel) est un·e poète et artiste multidisciplinaire queer d'origine haïtienne québécoise. Iel étudie en droit et en études de genre, s'engage dans les mouvements de justice sociale et se passionne pour la relation entre l'art et l'activisme. Né·e à Nionwentsïo (Québec), son implication a commencé dans les milieux féministes intersectionnels, LGBTQIA2S+, et de justice migratoire et raciale. Iel a déménagé à Tiohtià:ke/Mooniyang (Montréal) en 2019 pour étudier à l'université, et y a rejoint le mouvement pour le désinvestissement des énergies fossiles au début de sa première année. En tant que membre actif de la campagne Divest McGill, iel a pu participer à la bourse Divest Ed 2021, où iel a eu l'opportunité de faire des recherches sur la gouvernance et la démocratisation des milieux éducatifs, et ainsi créer un espace de réflexion et d'apprentissage avec d'autres activistes pour la justice climatique à travers l'île de la tortue et le monde. Iel est également l'un des membres fondateurs du Collectif 1629, un collectif de la ville de Québec dirigé par des personnes noires qui luttent contre le profilage racial et d'autres formes de violence étatique anti-Noir·es à Nionwentsïo. Laura a publié son premier livre, Cœur Yoyo, en 2020, et a participé à de nombreuses productions artistiques avec le collectif féministe queer Les Allumeuses, ainsi qu'avec l'Espace de la Diversité. Iel tient une chronique dans le magazine littéraire Lettres québécoise, et a publié des poèmes et des nouvelles dans plusieurs autres. La traduction anglaise de son livre, Yo-yo Heart, sortira à Londres à l'automne 2022, chez 87th press.
Zahur Ashrafuzzaman (elle/il/iel) se reconnait comme colonisatrice d’origine bengalie, élevée sur les territoires q̓ʷɑ:n̓ƛ̓ən̓ (Kwantlen), q̓ic̓əy̓ (Katzie), SEMYOME (Semiahmoo), kʷikʷəƛ̓əm (Kwikwetlem) et qiqéyt (Qayqayt), dans le soi-disant Surrey, en Colombie-Britannique, et vit maintenant à Tio:tià:ke/Mooniyang/"Montréal". Iel a récemment obtenu son diplôme de l’Université McGill, où iel a été un·e organisateur·rice actif·ve dans des campagnes pour la justice climatique, la justice alimentaire et la souveraineté autochtone, incluant Divest McGill, Let’s Eat McGill et Divest for Human Rights McGill. Zahur a été fellow Divest Ed et coordonnateur·rice du réinvestissement pour le College Climate Coalition, et a également organisé avec d’autres coalitions pour la justice climatique telles que la Divest Canada Coalition et Climate Strike Canada.
Amara (elle) est une militante, une éducatrice et une animatrice qui a plus de 10 ans d'expérience comme aide aux groupes souhaitant mener des campagnes réussies et créer des organisations prospères. Elle a mené quelques-unes des campagnes populaires les plus efficaces au Canada, en utilisant des outils numériques pour engager et mobiliser des centaines de milliers de personnes afin d’être gagnant.es sur certains enjeux et de réussir à changer les gouvernements. Conceptrice et animatrice expérimentée, Amara a formé et encadré des milliers de militants et d'activistes dans le monde entier. Elle gère actuellement les campagnes canadiennes de 350.org et enseigne les campagnes numériques au Seneca College de Toronto.
Jacqueline Lee-Tam (elle) est l’ancienne directrice du Climate Justice Organizing HUB. Née et élevée sur les territoires Squamish, Musqueam et Tsleil-Waututh (Vancouver), elle réside aujourd’hui à Tkaronto (Toronto) sur les territoires des Premières Nations Huron-Wendat, Seneca et Mississaugas of the Credit. Elle est impliquée dans le mouvement pour la justice climatique depuis 2014, date à laquelle elle a rejoint les efforts populaires de lutte contre l’extension du pipeline Trans Mountain. Depuis lors, elle a fait campagne pour le désinvestissement des énergies fossiles au Pearson College UWC et à l’université McGill, et a organisé des efforts d’entraide en réponse à la pandémie de COVID-19. Pour elle, le travail militant est le moyen de concrétiser le monde dans lequel nous voulons vivre. Elle détient un baccalauréat en études sur le genre, la sexualité, le féminisme et la justice sociale, avec une double mineure en études environnementales et en économie, de l’université McGill.
Avant de fonder le HUB, Tom (il) a travaillé comme consultant en mobilisation sociale au service d'ONGs aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. En tant que chercheur et analyste, il a publié plusieurs rapports sur les pratiques de campagne émergentes et publie fréquemment dans la Stanford Social Innovation Review. Afin de partager ouvertement ses connaissances avec d'autres militant.e.s, Tom consacre ses heures de bénévolat à la mise en place du réseau Blueprints for Change, qui produit des guides pratiques gratuits à l'intention des militantes et militants impliqués dans les luttes pour la justice social à travers le monde.