Jacqueline Lee-Tam (elle) a grandi sur les territoires non cédés des Premières nations Squamish, Musqueam et Tsleil-Waututh, dans la ville dite de Vancouver. Elle est allochtone d'origine chinoise et elle réside maintenant à Tio'tia:ke (Montréal). Elle s'est organisée autour de la résistance aux pipelines, du désinvestissement des combustibles fossiles et de l'aide mutuelle. Elle est passionnée par les soins communautaires et par le rêve de mettre en pratique le monde dans lequel nous souhaitons vivre. Elle a fait des études sur le genre, la sexualité, le féminisme et la justice sociale à l'Université McGill.
Sara (elle) est une formatrice, facilitatrice et organisatrice qui a grandi sur les territoires non cédés de la nation algonquine, à soi-disant Ottawa. Sara s'implique dans le mouvement pour la justice climatique à Tio'tià:ke (Montréal) depuis 2019 et est actuellement active auprès de Climate Justice Montréal et de Research for the Frontlines. Elle est une socialiste et féministe dévouée qui se consacre à la construction d'un monde viable pour tous et toutes.
Florence (elle) est une allochtone descendante de colons qui a grandi et habite à Tio’tià :ke/Mooniyang/Montréal. Durant son parcours, elle s’est impliquée dans diverses initiatives de justice sociale et climatique, notamment la CEVES - Coalition étudiante pour un virage environnemental et social. Elle aime la mobilisation (parler au monde), l'organisation (travailler avec le monde pour faire des trucs), et pense que les groupes militants doivent toujours réfléchir à comment ils peuvent s'améliorer, avoir plus de puissance, et gagner. Florence a deux chats et étudie à l’UQAM en arts visuels.
Mackenzie Burnett (elle) est une activiste vivant sur le territoire du Traité 6 à Saskatoon. Après avoir étudié l'environnement à l'Université McGill, elle est retournée dans sa province natale, l'Alberta, où elle a travaillé à l'avancement d'une communauté circulaire. En 2021, elle a déménagé à Saskatoon et a commencé à s'organiser avec Climate Justice Saskatoon. En 2023, elle a co-fondé le Saskatoon Climate Hub. Elle est également étudiante à la maîtrise à l'Université de Saskatchewan, où elle collabore avec des partenaires du secteur industriel et des détenteurs de savoirs autochtones et locaux dans le nord de la Saskatchewan sur le projet Developing Eco-Restoration Together (DERT).
Kenzie (elle/iel) est allochtone et réside sur les territoires traditionnels des Mississaugas de Credit, des Anishnabeg, des Chippewa, des Haudenosaunee, des Wendat et de nombreuses autres nations. Iel s'implique dans le mouvement pour la justice climatique depuis 2019, consacrant la plupart de ses efforts au désinvestissement des banques en faveur des combustibles fossiles, à la solidarité autochtone et à l'éducation sur la justice climatique. En plus d'être bibliothécaire et personne formatrice pour le HUB, Kenzie travaille actuellement à la coordination principale du Global Grassroots Support Network.
Isabelle (elle) s'active pour l'amélioration des conditions de vie pour tous.tes dans les milieux qu'elle côtoie. Elle prit activement part au mouvement étudiant pour la justice climatique notamment avec la Coalition Étudiante pour un Virage Environnemental et Social (CEVES) dès les débuts de l'organisation. Les rapports Nord-Sud, le capitalisme/anticapitalisme, l'étude critique du droit, ainsi que la sociologie en général sont des domaines qu'elle affectionne particulièrement. Après avoir complété quelques cours au baccalauréat en sociologie, elle a opté pour des études en droit à l'Université du Québec à Montréal afin de mieux saisir les particularités de l'univers social dans lequel elle s'implique. Grâce au HUB et à la création d'une plateforme éducative nommée Jeutisc sur laquelle elle travaille, Isabelle souhaite démocratiser l'accès aux savoirs porteurs de justice sociale.
Amanda Harvey-Sánchez (elle) est une organisatrice, activiste-chercheuse et éducatrice latina basée à Toronto. Fille d'un climatologue et d'une enseignante, Amanda a été attirée par le mouvement pour la justice climatique en travaillant sur la campagne de désinvestissement des combustibles fossiles de son campus à l'Université de Toronto en 2015. Depuis, elle a eu l'occasion de participer à des campagnes et des projets communautaires et axés sur la justice au Canada, aux États-Unis, en Inde et en France. Elle termine actuellement son doctorat à l'Université de Toronto, sur la vie sociale et politique de l'organisation de la jeunesse pour la justice climatique au Canada.
Avant de fonder le HUB, Tom (il) a travaillé comme consultant en mobilisation sociale au service d'ONGs aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. En tant que chercheur et analyste, il a publié plusieurs rapports sur les pratiques de campagne émergentes et publie fréquemment dans la Stanford Social Innovation Review. Afin de partager ouvertement ses connaissances avec d'autres militant.e.s, Tom consacre ses heures de bénévolat à la mise en place du réseau Blueprints for Change, qui produit des guides pratiques gratuits à l'intention des militantes et militants impliqués dans les luttes pour la justice social à travers le monde.
Amara (elle) est une militante, une éducatrice et une animatrice qui a plus de 10 ans d'expérience comme aide aux groupes souhaitant mener des campagnes réussies et créer des organisations prospères. Elle a mené quelques-unes des campagnes populaires les plus efficaces au Canada, en utilisant des outils numériques pour engager et mobiliser des centaines de milliers de personnes afin d’être gagnant.es sur certains enjeux et de réussir à changer les gouvernements. Conceptrice et animatrice expérimentée, Amara a formé et encadré des milliers de militants et d'activistes dans le monde entier. Elle gère actuellement les campagnes canadiennes de 350.org et enseigne les campagnes numériques au Seneca College de Toronto.
Léonard (il) est basé à .Tio’tià :ke/Mooniyang/Montréal. Il milite dans plusieurs milieux de justice sociale et climatique, mais s’implique de manière continue au sein de la CEVES, la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social, qu’il a cofondé en septembre 2019, et qui vise à rassembler et mobiliser la population étudiante du Québec sur les enjeux de justice climatique. Il a travaillé au sein des communications, de l’organisation de groupe et de la gestion financière. Ces réflexions se tournent notamment vers la collapsologie, l’adaptation radicale, la solidarité avec les Premiers Peuples, le travail émotif de la crise et les stratégies de création de communautés saines. Il poursuit présentement des études en écologie et en sciences des religions à l'Université du Québec à Montréal.
Laura Doyle Péan (iel) est un·e poète et artiste multidisciplinaire queer d'origine haïtienne québécoise. Iel étudie en droit et en études de genre, s'engage dans les mouvements de justice sociale et se passionne pour la relation entre l'art et l'activisme. Né·e à Nionwentsïo (Québec), son implication a commencé dans les milieux féministes intersectionnels, LGBTQIA2S+, et de justice migratoire et raciale. Iel a déménagé à Tiohtià:ke/Mooniyang (Montréal) en 2019 pour étudier à l'université, et y a rejoint le mouvement pour le désinvestissement des énergies fossiles au début de sa première année. En tant que membre actif de la campagne Divest McGill, iel a pu participer à la bourse Divest Ed 2021, où iel a eu l'opportunité de faire des recherches sur la gouvernance et la démocratisation des milieux éducatifs, et ainsi créer un espace de réflexion et d'apprentissage avec d'autres activistes pour la justice climatique à travers l'île de la tortue et le monde. Iel est également l'un des membres fondateurs du Collectif 1629, un collectif de la ville de Québec dirigé par des personnes noires qui luttent contre le profilage racial et d'autres formes de violence étatique anti-Noir·es à Nionwentsïo. Laura a publié son premier livre, Cœur Yoyo, en 2020, et a participé à de nombreuses productions artistiques avec le collectif féministe queer Les Allumeuses, ainsi qu'avec l'Espace de la Diversité. Iel tient une chronique dans le magazine littéraire Lettres québécoise, et a publié des poèmes et des nouvelles dans plusieurs autres. La traduction anglaise de son livre, Yo-yo Heart, sortira à Londres à l'automne 2022, chez 87th press.
Mara (elle) est une jeune citoyenne de Tio'tia:khe (Montréal) engagée dans sa communauté, gravitant vers la justice sociale et le militantisme depuis 2020. En tant que fille d'immigrants, elle possède de fortes compétences en communication, notamment en traduction. (FR, ENG, ESP). Elle apprécie faciliter les dynamiques de groupe et aider les individus à acquérir les moyens de reconnaître leurs forces et leurs capacités. Grâce à son parcours et à sa maîtrise linguistique, elle peut contribuer à bâtir des ponts entre différentes cultures et espaces sociaux pour favoriser la collaboration au sein d'un mouvement vers un changement sociétal. Mara espère participer au développement de stratégies qui permettent aux masses populaires et diverses de mieux comprendre la lutte climatique et son importance, tout en contribuant également à la création d'espaces urbains sains basés sur les principes d'accessibilité, d'équité et de bienveillance.
Shi Tao Zhang a été membre du collectif Extinction Rebellion Youth Québec, un groupe de jeunes militant pour la justice climatique et sociale par le biais d’actions directes et d’initiatives communautaires. Aujourd'hui, elle fait partie de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), une coalition regroupant des comités au niveau national, local et universitaire pour promouvoir la justice climatique sous un angle anticapitaliste et anti-colonialiste. Elle travaille en tant que co-chargée de projet au Laboratoire conscience climatique de la Fondation David Suzuki et étudie en droit à McGill. Elle travaille aussi pour le HUB pour la justice climatique en tant qu'animatrice de formation et traductrice.
Jacob (il) milite dans le milieu environnemental et le syndicalisme de combat étudiant depuis 2019. Il a commencé son implication avec Extinction Rébellion en mobilisation et sensibilisation à la justice climatique, puis comme formateur en désobéissance civile. Il a été coordonateur des actions du comité environnemental et l’exécutif à la mobilisation de l'association générale étudiante du Cégep du Vieux Montréal. Jacob a co-fondé la Coalition des Soulèvements Étudiants du Québec (CSEQ) qui a comme objectif de lier les groupes d’action politique étudiants à une potentielle fédération étudiante nationale et ainsi éviter des erreurs commises en 2012.
Sameen Ashraf (elle/iel) est une formatrice et facilitatrice d'ateliers pour qui justice climatique et justice raciale sont inextricablement liées. Elle est née au Bangladesh et a grandi sur les territoires non cédés des Premières Nations q̓ʷɑ:n̓ƛ̓ən̓ (Kwantlen), SEMYOME (Semiahmoo), q̓ic̓əy̓ (Katzie), kʷikʷəƛ̓əm (Kwikwetlem) et qiqéyt (Qayqayt). Sameen a obtenu un diplôme en psychologie de l'Université Simon Fraser. Iel développe et anime des ateliers sur l'antiracisme et l'anti-oppression depuis 2018.