Caitlin (elle) a grandi sur les territoires non cédés des Nations Musqueam et Tsleil-Waututh (Burnaby, Colombie-Britannique). Elle est actuellement étudiante à la maîtrise en études médiatiques à l'Université Concordia et a auparavant étudié la géographie humaine à l'Université de la Colombie-Britannique. Elle est impliquée dans l'organisation orientée vers la justice climatique depuis 2019, mais a également été impliquée dans l'activisme lié au féminisme intersectionnel et à la décolonisation. Elle fait actuellement partie du groupe Justice Climatique Montréal.
Zoyanne (elle) est une étudiante à la mineure en études autochtones à l’Université de Montréal. Militante depuis plusieurs années au sein de divers groupes, elle revendique une lutte décoloniale, anti-capitaliste et féministe. Elle fait partie de l’équipe du HUB depuis avril en tant que coordonnatrice des communications et des événements au soi-disant Québec.
Jen Gobby (elle) est une militante-universitaire basée dans une région
rurale du Québec. Elle est fondatrice de MudGirls Natural Building Collective
et organise avec Climate Justice Montréal. Elle a complété son doctorat à
McGill en 2019 dans le cadre d'un partenariat avec le projet Économie pour
l'anthropocène. Elle est maintenant boursière postdoctorale à l'Université
Concordia au Département de géographie, de planification et d'environnement.
Elle a passé les 5 dernières années à réfléchir en collaboration avec des
défenseurs des terres et des militants de la justice environnementale sur la
façon dont nous pouvons pousser plus puissamment pour un changement social à
grande échelle. Actuellement, elle documente et mette en avant les manières
dont les mouvements sociaux et les communautés internalisent/mobilisent le
contexte de crise sanitaire dans leurs luttes pour des changements
transformateurs dans le système économique, politique et social. Elle
travaille également sur un projet avec Indigenous Climate Action pour élaborer
une politique climatique dirigée par les peuples autochtones. Elle fait partie
du comité directeur du SHIFT Centre for Social Transformation de Concordia.
www.jengobby.ca
Laura Doyle Péan (iel) est un·e poète et artiste multidisciplinaire queer d'origine haïtienne québécoise. Iel étudie en droit et en études de genre, s'engage dans les mouvements de justice sociale et se passionne pour la relation entre l'art et l'activisme. Né·e à Nionwentsïo (Québec), son implication a commencé dans les milieux féministes intersectionnels, LGBTQIA2S+, et de justice migratoire et raciale. Iel a déménagé à Tiohtià:ke/Mooniyang (Montréal) en 2019 pour étudier à l'université, et y a rejoint le mouvement pour le désinvestissement des énergies fossiles au début de sa première année. En tant que membre actif de la campagne Divest McGill, iel a pu participer à la bourse Divest Ed 2021, où iel a eu l'opportunité de faire des recherches sur la gouvernance et la démocratisation des milieux éducatifs, et ainsi créer un espace de réflexion et d'apprentissage avec d'autres activistes pour la justice climatique à travers l'île de la tortue et le monde. Iel est également l'un des membres fondateurs du Collectif 1629, un collectif de la ville de Québec dirigé par des personnes noires qui luttent contre le profilage racial et d'autres formes de violence étatique anti-Noir·es à Nionwentsïo. Laura a publié son premier livre, Cœur Yoyo, en 2020, et a participé à de nombreuses productions artistiques avec le collectif féministe queer Les Allumeuses, ainsi qu'avec l'Espace de la Diversité. Iel tient une chronique dans le magazine littéraire Lettres québécoise, et a publié des poèmes et des nouvelles dans plusieurs autres. La traduction anglaise de son livre, Yo-yo Heart, sortira à Londres à l'automne 2022, chez 87th press.
Kenzie (elle/iel) est allochtone et réside sur les territoires traditionnels des Mississaugas de Credit, des Anishnabeg, des Chippewa, des Haudenosaunee, des Wendat et de nombreuses autres nations. Iel termine une maîtrise en nutrition humaine appliquée à l'Université de Guelph. Kenzie s'implique dans le mouvement pour la justice climatique depuis 2019. Ancien·e membre de Climate Strike Canada, la plupart de ses efforts ont porté sur le désinvestissement des banques dans les combustibles fossiles, la solidarité aux luttes autochtones et l'éducation à la justice climatique. Kenzie fait actuellement partie de Climate Justice Guelph, groupe qu'elle a cofondé à la fin de 2020. Kenzie travaille également comme responsable de l'éducation pour Banking on a Better Future.
Isabelle (elle) s'active pour l'amélioration des conditions de vie pour tous.tes dans les milieux qu'elle côtoie. Elle prit activement part au mouvement étudiant pour la justice climatique notamment avec la Coalition Étudiante pour un Virage Environnemental et Social (CEVES) dès les débuts de l'organisation. Les rapports Nord-Sud, le capitalisme/anticapitalisme, l'étude critique du droit, ainsi que la sociologie en général sont des domaines qu'elle affectionne particulièrement. Après avoir complété quelques cours au baccalauréat en sociologie, elle a opté pour des études en droit à l'Université du Québec à Montréal afin de mieux saisir les particularités de l'univers social dans lequel elle s'implique. Grâce au HUB et à la création d'une plateforme éducative nommée Jeutisc sur laquelle elle travaille, Isabelle souhaite démocratiser l'accès aux savoirs porteurs de justice sociale.
Diplômée du Collège Lionel-Groulx en 2017, Lourdenie (elle) se passionne des sciences humaines, notamment la sociologie, la psychologie et l’anthropologie. Elle renforce actuellement son expérience terrain en grandissant ses compétences au sein d’organismes communautaires abordant divers enjeux sociaux autant à l’échelle macro que micro. Dernièrement, elle développe des projets personnels, notamment L’environnement, c’est intersectionnel dont elle est la fondatrice qui est une initiative mariant arts, engagement et éducation populaire.
Féministe intersectionnelle, conférencière et travailleuse communautaire, elle se perfectionne sur les thématiques touchant de près ou de loin la justice sociale, la sociologie et l’anti-oppression.
Florence (elle) a grandi et habite à Tio’tià :ke/Mooniyang/Montréal. Allochtone diplômée du Cégep du Vieux-Montréal en arts visuels, elle poursuit maintenant ses études à l’université Concordia à la mineure en études autochtones. Durant son parcours, elle s’est impliquée dans divers initiatives de justice sociale et climatique, et milite de façon continue au sein de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social – CEVES depuis janvier 2020. Elle y a notamment fait du travail de mobilisation de grève étudiante dans différents établissements scolaires ainsi que de l’organisation d’actions.
Jacqueline Lee-Tam (elle) a grandi sur les territoires non cédés des Premières nations Squamish, Musqueam et Tsleil-Waututh, dans la ville dite de Vancouver. Elle est allochtone d'origine chinoise et elle réside maintenant à Tio'tia:ke (Montréal). Elle s'est organisée autour de la résistance aux pipelines, du désinvestissement des combustibles fossiles et de l'aide mutuelle. Elle est passionnée par les soins communautaires et par le rêve de mettre en pratique le monde dans lequel nous souhaitons vivre. Elle a fait des études sur le genre, la sexualité, le féminisme et la justice sociale à l'Université McGill.
Avant de fonder le HUB, Tom (il) a travaillé comme consultant en mobilisation sociale au service d'ONGs aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. En tant que chercheur et analyste, il a publié plusieurs rapports sur les pratiques de campagne émergentes et publie fréquemment dans la Stanford Social Innovation Review. Afin de partager ouvertement ses connaissances avec d'autres militant.e.s, Tom consacre ses heures de bénévolat à la mise en place du réseau Blueprints for Change, qui produit des guides pratiques gratuits à l'intention des responsables du changement progressif.
Sam Lin (elle) est une jeune militante pour la justice climatique qui étudie actuellement à l'Université Queen's, sur les territoires non cédés des Anishinaabe et des Haudenosaunee. Après s'être engagée dans le mouvement environnemental, elle a constaté un manque de dialogue sur les liens entre les enjeux sociaux et le changements climatiques. Depuis, elle s'implique avec des groupes de jeunes comme Sustainabiliteens, Climate Strike Canada et Banking on a Better Future, en mettant l'accent sur la lutte contre la crise climatique, la mobilisation des communautés et la construction d'un avenir plus juste et équitable pour tou·te·s
Amara (elle) est une militante, une éducatrice et une animatrice qui a plus de 10 ans d'expérience comme aide aux groupes souhaitant mener des campagnes réussies et créer des organisations prospères. Elle a mené quelques-unes des campagnes populaires les plus efficaces au Canada, en utilisant des outils numériques pour engager et mobiliser des centaines de milliers de personnes afin d’être gagnant.es sur certains enjeux et de réussir à changer les gouvernements. Conceptrice et animatrice expérimentée, Amara a formé et encadré des milliers de militants et d'activistes dans le monde entier. Elle gère actuellement les campagnes canadiennes de 350.org et enseigne les campagnes numériques au Seneca College de Toronto.
Keith Scott (il/lui) est un écrivain, chercheur, activiste et musicien qui vit actuellement sur le territoire non cédé des Kanienʼkehá꞉ka, au soi-disant Québec. Au fil des ans, il a contribué aux mouvements pour les droits des personnes migrantes et réfugiées, la justice climatique, la décolonisation, l'abolition des prisons ainsi que les droits LGBTQIA2S+. Il s'intéresse particulièrement aux intersections entre les changements climatiques et le colonialisme. Dans le cadre de sa maîtrise en sciences humaines de l'environnement, il a rédigé une thèse sur la façon dont le changement climatique est le résultat du vol des terres, d'injustices environnementales et de racisme. Cela constitue la base de son travail de coordination de la recherche pour Research for the Frontlines, qui fournit des services de recherche gratuits aux communautés qui sont aux premières lignes des luttes pour la justice climatique et environnementale. Keith est également profondément passionné par l'art dans la résistance, en particulier la musique et le théâtre politique. Il a été l'un des membres fondateurs de l'ensemble Chaotic Insurrection et reste un membre enthousiaste du mouvement Honk ! qui rassemble des groupes musicaux engagés. Il adore être dans la rue et écouter de la musique de fanfare, entouré de centaines de personnes dissidentes qui dansent et se battent pour une cause commune.